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Comme une bête en cage... Comme une bête...

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Isulv

Isulv

Isulv était dans la salle dédiée au sport de la prison, occupé à travailler ses triceps, sans vraiment penser à rien. La musculation lui offrait le répit que son esprit lui permettait rarement. Après presque un an passé derrière les barreaux pour le meurtre du pourri qui lui servait de père, il n'avait pourtant guère changé. Ses cheveux avaient un peu poussés et quelques nouvelles cicatrices s'étaient ajoutées à sa collection déjà conséquente mais il s'en fichait.

Il ne comptait pas les jours, après tout que lui offrirait le monde extérieur à sa sortie ? Rien. Le milieu carcéral était pour lui à peine pire que ne l'avait été la maison familiale alors il s'y était assez vite adapté. Rares étaient les autres détenus essayant de chercher l'embrouille avec Varvulf et ceux qui s'y risquaient finissaient bientôt à l'infirmerie. Tout était bon pour lui mais son arme favorite restait le poing américain et le couteau. Il s'était fabriqué une sorte de gantelet à partir d'une ceinture de cuir et de clous qu'il avait réussi à piquer ici ou là.

Il s'exposait là, en ce moment de détente personnelle, torse nu et jouant des muscles, sûr de sa force. Il avait sympathisé avec un ancien de la prison pour lequel il lui arrivait de servir de bourreau depuis quelques mois. Son jeune âge ne le rendait pas moins cruel ni plus docile. Un léger brouhaha monta depuis l'extérieur de la pièce et bientôt un groupe de trois mecs baraqués et montés selon un modèle d'armoire à glace suédoise plutôt que d'être vivant se montrèrent. Il releva la tête et se sorti de son égarement quand il reconnu l'un des membres du trio.

(C'est la grande g' de la dernière fois... il a craché au bas mot trois dents avant de comprendre qu'il avait pas la moindre chance contre moi... S'il me touche il finira avec un nouveau passage à l'infirmerie. Tsss, les andouilles se multiplient apparemment.)

Sans dire un mot, il se redressa et posa le lourd accessoire de sport avant de détacher sa ceinture et de l'enrouler autour de son poing droit et de son poignet. D'un geste sec il la sécurisa, ce qui provoqua une légère hésitation de la part des gros bras. Ils étaient aussi forts et gras qu'Isulv était jeune et vif. Il roula des mécaniques avant de se saisir à nouveau du poids de musculation. Il tendit le poing droit et pris une posture provocante, remuant les doigts d'un air de dire.

(Allez ramène ta tronche... j'ai pas que ça à faire...)

Un de ses adversaires, au crane rasé et où apparaissait un petit tatouage en forme de 8 tracé à l'encre noire se jeta en avant, une arme improvisée à partir d'une plaque de fer aiguisée à force d'être frottée, serrée dans la main gauche. Un rictus mauvais passa sur la tronche du type mais bientôt se changea en grimace. Isulv avait concentré sa rapidité dans ses jambes et avait aisément détourné la lame d'un revers puissant, imprimant au passage la marque des poids sur le dos de la main de son adversaire, le faisant lâcher son arme de fortune. La contre-attaque fut cinglante et le poing droit claqua sèchement contre un menton carré et les clous s'y enfoncèrent une fraction de seconde. Isulv repris sa place sans un mot, bras maintenant repliés près du corps.

(Pitoyable... Bande de minables... Je vais vous écorcher vif...)

Faisant le vide dans sa tête, oubliant le lieu, l'heure, la raison du combat inévitable. Il se laissa aller à son instinct alors que les deux autres le chargeaient, l'autre se tenant le visage de sa main valide, maintenant souillée de rouge. Celui qu'il avait déjà bastonné n'avait guère plus de cheveux que le premier ni le second mais tout trois portaient la même marque en forme de 8.

Pivotant sur ses talons, il passa, presque dansant sous une tige de métal rendue pointue qui visait là où son oeil droit était une seconde plus tôt et un craquement sinistre se fit entendre quand le poing armé de la bête se ficha dans le coude exposé, luxant l'articulation avant que les clous souillés ne finissent le travail et que le sang ne gicle à nouveau. Un hurlement strident monta et fit tressaillir inconsciemment le jeune homme alors que son troisième adversaire était sur lui. Un savon passé dans deux grandes chaussettes passa trop près de la tempe d'Isulv qui se cambra dans une position peut commode pour l'éviter. Il profita alors de son déséquilibre pour envoyer son talon dans le poignet qui finissait sa course non loin de là. Ondulant comme un serpent, il se releva et fit face à ses trois adversaires. Le premier avait ramassé sa lame et le second avait attrapé une barre en fer servant normalement à porter des poids et la tenait comme une batte de baseball dans sa main indemne. Le sang coulait de la mâchoire inférieure du premier et le regard du second en disait long sur son envie de faire cracher ses dents au jeune homme.

« C'est finit pour toi, sale parricide ! On va te faire bouffer cette barre par le... » Tonna le second alors que le troisième se rapprochait également, faisant tournoyer sa savonnette.

Isulv soupira, ne daignant même pas répondre à la tentative d'intimidation. Il grogna et montra les dents comme l'aurait fait une bête sauvage avant de lancer brutalement le poids dans la face de celui qui venait de parler. Le lourd article de sport finit son vol dans le nez épaté du type et un nouveau craquement indiqua que le cartilage s'était rompu, si ce n'était pas l'os derrière. La masse s'écroula, ko sur le coup alors que le disque de métal heurtait le sol. Les deux autres se figèrent, un malaise les prenant en voyant leur pote se faire défoncer ainsi sans même une réponse... Isulv n'était pas connu pour son style honorable et employait volontiers des méthodes sournoises ou lâches, se mettant au niveau de ses adversaires.

« POSEZ VOS ARMES ET METTEZ GENOUX A TERRE-A-TERRE, BORDEL !!! » Beugla bientôt une voix venu de derrière le groupe, un groupe de gardiens venait de pénétrer la salle par le portique sécurisé et brandissait matraques ou tazers.

Bientôt, les armes improvisées tintèrent sur le sol alors que le groupe des armoires à glace se rendait. Isulv, toujours sans rien dire, détacha la ceinture et la jeta au sol d'un geste dédaigneux avant de se mettre à genoux, mains derrières la tête.

« Allez, au trou les guignols... » Une main le menotta sans douceur avant de le forcer vers un couloir.



************************ Plus Tard ************************


Isulv était assit sur un banc de béton à peine couvert d'un tapis de sol isolant et d'une couverture miteuse. Un pot en aluminium complétait le décor et une lourde porte blindée avec judas et clapet fermait presque hermétiquement la cellule. Il regardait ses poings dans la pénombre. Seule une lumière tamisée provenait depuis sous la porte. Il percevait vaguement les formes arrondies, osseuses et aux muscles noueux qu'il tenait serrées devant lui. Il était sûr de les avoir vu briller pendant son dernier combat. Il était sûr d'avoir senti une étrange chaleur monter en lui alors qu'il combattait... Ce sentiment presque jouissif à l'instant où le nez s'était explosé sous l'impact du poids, ou le frisson quasi orgasmique qui avait suivit le hurlement de douleur... Il était perplexe, avait-il atteint un autre niveau dans sa schizophrénie latente ? Il haussa les épaules, une seule chose lui manquait quand il était dans cette cellule sombre : son gantelet improvisé. Il gronda son impuissance avant d'envoyer son premier poing dans le mur de béton, suivant du second et à nouveau du premier.

Il ne s'arrêta qu'une fois que ses phalanges furent humides de son propre sang tiède. Il imprima encore un moment la marque ensanglantée de ses poings dans le mur avant de se rasseoir sur ce qui lui servait de lit, comme si de rien n'était.

(La douleur... Tendre amie... Fidèle compagnon d'infortune... Toi seule ne m'abandonne pas quand je suis ici, dans l'ombre...)

Il s'adossa au mur, rapprochant ses genoux et ses pieds nus sous son menton et croisant les bras avant de reposer sa tête au creux de ses coudes, sa dextre souillant de rouge la couverture roulée sous lui. Il s'endormit ainsi, dans un sommeil aussi vain et froid que sa vie, vide de tout rêve car il avait oublié comment s'y prendre. Son dernier rêve avait été de voir son père mourir... Et Isulv était mort intérieurement en même temps qu'il abattait le couteau de cuisine en ce jour fatidique.


Clan invité : Arès.

Arès

Arès
Dieu - Admin
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...Quelques jours plus tard...

Isulv commençait à bien connaître les horaires de rondes des surveillants, d'ailleurs il n'avait que ça à faire pour s’occuper un minimum. Ils passaient généralement toutes les deux heures pour vérifier que tout était bien en ordre dans chacune des cellules d'isolement.

ça faisait une demi heure que la ronde précédente avait été faite et le surveillant était déjà de retour. D'ailleurs le bruit des pas n’était pas le même que le gardien précédant, il était plus hâtif. Celui-ci s'arrêta au niveau de la cellule d'Isulv et regarda par le judas de la porte.

Après un bref regard pour vérifier que tout allait bien, la clef s'introduisit dans la serrure et avec un assourdissant bruit de mécanismes métalliques le garde déverrouilla la porte de fer. Très vite, le garde apparut dans l'ouverture de la porte...
"Tu as de la chance garçon, tu vas pouvoir te dégourdir les jambes... Tu es demandé au parloir par ton avocat maitre euh... Mc Grégor il me semble.

Une fois les menottes misent aux poignets du jeune homme, les deux hommes remontèrent au premier niveau du pénitencier... Le soleil pénétrant par les fenêtres du bâtiment aveuglèrent momentanément le garçon incarcéré. Après avoir traversé un long couloir lumineux, ils arrivèrent à la salle du parloir...

"Assied toi là... Ton avocat va arriver dans un petit instant... De toutes façons je garde un œil sur toi. Le garde fit volte face et alla se poster le long d'un mur à 5 mètres de la table ou attendait maintenant seul le jeune prisonnier.

Une porte s'ouvrit et une femme en tailleur noir fit son apparition. Ses cheveux étaient attachés au niveau de sa nuque et elle portait des lunettes factices mais ça renforçait l'aspect sérieux du personnage...

"Bonjour Isulv" Dit-elle en tendant sa main devant lui pour le saluer. Je suis ton avocate... J'ai été envoyé par mon "patron" pour te rencontrer... "

Spoiler:
Cristie avait troqué son habit de guerrière pour endosser celui d'un "mouton" pour entrer plus facilement dans la prison.

Elle s'assit en face d'Isulv et sortit un dossier de son attaché-case... Puis tranquillement, elle feuilleta les documents en attendant que le jeune garçon attise sa curiosité et qu'il pose une question pour entamer la conversation... ou non !

Isulv

Isulv

Isulv avait occupé les jours précédents à regarder ses poings cicatriser lentement, comptant les bruits de pas résonnant dans le couloir, mangeant quand il devait manger, urinant quand il devait uriner... Bref, il avait réduit ses besoins au minimum et la notion même de confort dans sa cage de béton et de métal n'existait pas. Il ne parlait pas, ne remerciait même pas les gardes quand son repas était apporté. Isulv regardait la croûte sombre qui se dessinait doucement sur ses phalanges, tirant sur sa peau claire. Il pouvait rester prostré dans un coin pendant des heures avant de se mettre à faire des pompes ou des abdos puis encore une fois se placer dos au mur pour attendre quelque chose qui ne venait pas...

Le brusque changement de rythme dans les rondes des gardiens sortit la bête de sa torpeur et Varulf releva la tête quand la porte prit vie, les verrous sautant les uns après les autres sous l'assaut effréné du trousseau de clefs. Quand le carré de lumière apparu, il plissa les yeux et écouta les propos qui lui étaient destinés. Sans réfléchir il tendit les poignets, ses mains croutées bien en évidences pour se laisser menotter. Alors qu'il arpentait les couloirs et détournait souvent le regard des sources lumineuses, il se rappela les dires du garde...

(Mon avocat... Gregor... Je n'ai pas d'avocat...)

Il entra dans le parloir, sans rien répondre il s'assit, gardant ses mains bien en évidences sur ses genoux. Il remarqua que sa chaise et la table étaient fixées dans le sol, amusé par un détail aussi anodin, il ne remarqua l'arrivée de la femme qu'une fois la porte refermée. Il n'accordait aucun intérêt à son maton, mais ne se gêna pas pour dévisager la femme en tailleur. Il remarqua bien vite qu'elle avait autant l'allure d'un membre du barreau que lui d'un petit chanteur à la croix de bois. Elle portait des lunettes mais un simple regard lui permit de comprendre qu'elles étaient inutiles, la femme se déplaçait comme une panthère et Il avait l'impression d'avoir devant lui un fauve endimanché, une bête dans un costume de femme.

Il n'avait pas vu de femme depuis 1 an. Sa chevelure soignée et attachée lui rappela les blés prêts à être moissonnés, ses yeux noisette le firent défaillir un instant mais il repris contenance quand elle lui tendit une main qu'il regarda avec surprise mais ne serra pas. Il savait très bien que les contacts au parloir étaient interdits. Il la laissa se préparer, trifouiller des papiers, des dossiers qui étrangement semblaient bel et bien authentiques.

Il se sentit bientôt mal à l'aise.

(Qui est cette femme... Quel est ce ''patron'' dont elle parle...)

Il resta complètement silencieux, ne sachant guère comment lancer une conversation logique avec l'inconnue. Il fixa un point quelconque sur la table, pour éviter de la fixer et fuyant son regard pour l'empêcher de lire son propre trouble. Après un long moment de silence, il tenta de relancer le dialogue d'une voix pâteuse et gutturale. Il se surprit lui-même, sa voix avait changé depuis la dernière fois qu'il avait verbalisé ses pensées. Ca faisait quoi, un an qu'il n'avait rien dit ? Ses derniers mots dataient du procès et avaient été ''Je plaide coupable, votre Honneur''.

« Que... voulez... Vous ? »

Il gardait les yeux baissés. En un sens il aurait préféré rester à croupir dans son trou car il se sentait vulnérable devant cette étrange femme qui semblait connaître son cas.

Arès

Arès
Dieu - Admin
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Comme une bête en cage... Comme une bête...  Criss_11

Le jeune prisonnier n’était pas très bavard mais elle avait pu entendre le son de sa voix sur une courte phrase. Il regardait vers le bas comme si elle l’intimidait... Peu importait, le cosmos d’Arès lui avait indiqué de venir recruter le gamin... Elle le ramènerait pour éviter d'échouer. A moins qu'il n'en décide autrement !

Cristie ne voulait pas tourner autour du pot, surtout que le gamin en face d'elle perdait son temps dans cette prison. Elle referma le dossier d'un coup sec (a vrai dire... le dossier elle s'en moquait) et le jeta sur la petite table ronde elle prit le revers de son haut au niveau de la taille et le tira un peu vers le bas pour réajuster son tailleur. Ses seins se gonflèrent au niveau de son décolté lorsqu'elle prit une inspiration pour lui parler. Les yeux rivés sur ceux du jeune homme elle lui dit :
"Bon voilà il y a quelque jour, un cosmos s'est éveillé... Il y a exactement onze jours dans cette prison. Une petite enquête nous a très vite conduit jusqu'à toi !"
Le garçon regardait étrangement Criss, surement lorsqu'elle prononça le mot cosmos. Devant cet étonnement, elle reprit son monologue...
"Oui... Il y a onze jours, n'as-tu pas ressenti une force en toi se dégager venant de nulle part ? Ou peut-être aurais-tu vu une lueur apparaitre sur ton corps ?"

Du coin de l'œil elle regarda subversivement le garde qui ne ratait pas une miette de la silhouette de l'avocate. Dommage... Elle aurait bien voulut montrer ne serait-ce que trois secondes un échantillon de son cosmos pour faire voir ce qu’était son cosmos... Non le jeune garçon devait maintenant la croire sur parole !

" Mon patron recherche des personnes comme toi avec cette particularité... Et des personnes n'ayant pas peur de se battre... Mon patron peut changer ta vie et faire de toi quelqu'un de très puissant... Tu ne peux même pas imaginer à quel point ! Mais peut-être préfères-tu finir tes huit années restantes à te morfondre ici et faire ce que tu veux de ta vie après ta période d'incarcération ?"

Cristie n'avait pas perdu de temps, elle avait d'autres missions en vue. Peut-être avait-elle réussi à éveillé sa curiosité, s'il avait des questions il les poserait maintenant.

En attendant qu'il ne réponde ou qu'il pose une question, elle reprit son attaché-case pour en sortir un nouveau dossier et en sortit des papiers administratifs...

Isulv

Isulv

Isulv sentit un changement brusque dans l'attitude de la femme quand elle se débarrassa du dossier et en même temps de son rôle de lionne endimanchée. Il ne put réprimer un très léger rictus qui découpa ses lèvres, une tentative de sourire ? Il l'entendit se redresser, la chaise de qualité médiocre craqua légèrement. Il imaginait bien évidement cette poitrine gonflée et valorisée par le balconnet pigeonnant. Il comprit à ce moment là combien la présence d'une femme lui manquait mais apparemment ce n'était pas le sujet du moment. La révélation sur le cosmos et tout le flan qui suivit le laissa de marbre, pas une seule réaction ne s'échappa de sa silhouette, interdisant à la femme toute conclusion hâtive.

(Onze jours... Je ne sais même pas quel jour on est... Qu'importe... Qu'importe le jour ou la nuit... Qu'importe le temps qui passe...)

Il la regarda un moment, la lassitude se lisant sur son visage bien que ses yeux pétillait malgré lui. Une idée émergeait en lui. Il prit une expression intéressée pour inciter la fausse avocate à poursuivre.

(Onze jours...) Il regarda ses mains croutées et bleuies, sa peau était blafarde sous la lumière du néon. Il se sentait étranger à lui-même, comme si ce corps n'était pas le sien, qu'il s'était trompé en entrant dans cette prison...

Quand elle lui parla de la force venant de nulle part et d'une lueur, il fronça les sourcils, son incrédulité se changeant en inquiétude. Il repensa à sa sensation de tomber dans la folie, du souvenir distinct de ses poings brillants de lumière dans sa cellule d'isolement. Et la douleur... La douleur qu'il avait ressentit à force de se massacrer les poings nus sur la surface de béton... Il reparti dans ses pensées jusqu'au moment où la femelle reprit la parole.

(8 ans... ça fait donc un an que je suis ici ? Un an ou un jour... C'est un jour de trop... Vendre mon âme contre ma liberté ?) Il ricana doucement. En cet instant il avait l'air d'un autiste qui partait vers une légère crise de démence. Il continua de ricaner sinistrement avant de poser son regard vide dans les yeux de la femme.

Il fit alors preuve d'un effort surhumain et prononça une phrase complexe, toujours de sa voix rauque et inégale. Il se fichait de la paperasse qu'elle trifouillait.

« Sortez moi de là... Et je ferais ce que vous voulez, même obéir aveuglément à votre ''patron''... »

Il la mettait au défi d'y arriver. Il était l'un des plus jeunes prisonniers de Norvège et son cas avait été jugé sévèrement. De plus, son dossier était loin d'être propre depuis un an. Il était même étonné que quelqu'un ai pu le rencontrer ou enquêter sur lui...

Arès

Arès
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Comme une bête en cage... Comme une bête...  Criss_11

Le jeune garçon était d'accord pour la suivre vers le domaine d'Arès. Elle posa sur la table les quelques documents qu'elle avait dans ses mains. Ils étaient posé dans le sens de lecture d'Isulv dont en titre on pouvait lire : Document pour transfert de prisonnier vers la prison de "Centre métropolitain de détention, Guaynabo, Guaynabo, Porto Rico". Les documents avaient déjà été pré-remplit par la pseudo-avocate mais elle jouait son rôle à la perfection… Rien de pouvait laisser présager qu’elle n’en était pas une.
"Il faut que tu signes tous les documents pour que je puisse te sortir de là. Le fait de signer ton transfert vers cette prison nous permettra de prendre l'avion sans avoir de problèmes aux douanes."
Elle tendit un crayon au jeune garçon qui était très peu bavard. Il devait aussi faire une confiance aveugle à cette femme qui lui fait signer des papiers pour l'envoyer dans une prison beaucoup plus sauvage que celle de Norvège.
"Une fois sur place je t'emmènerais au camp d'entrainement qui se situe... au Pérou !"

Isulv

Isulv

Isulv regarda l'attaché-case s'ouvrir à nouveau, des papiers en sortir, comme par magie. Il releva un sourcil en voyant l'ordre de transfert. Il se demanda même comment c'était possible de se faire extrader vers un pays qui n'était ni le sien, ni celui où le crime avait été commis. En un an ici il s'était fait une petite réputation et... Monstre ou d'animal... Il grimaça un rictus à l'idée de devoir à nouveau tout reprendre à zéro mais une partie de son être vibrait à l'idée d'un nouvel environnement à explorer. Etre en haut de la chaîne alimentaire était parfois un peu lassant et ici, son seul moyen de rompre la monotonie était d'affronter toujours plus d'ennemis en même temps. Il n'avait d'ailleurs jamais pu tuer depuis son arrivée dans cette prison.

(Porto Rico... J'connais rien de ce truc... Si c'est pire qu'ici, bah, en un sens ma vie n'a fait qu'empirer depuis ma naissance...)

Il eut un blanc quand elle parla de prendre l'avion... Il n'aimait pas l'idée d'un tel voyage. Il s'imaginait déjà menotté de partout, la longue chaîne l'empêchant presque de se gratter une oreille sans que attirer l'attention et surtout le joli costume carcéral qui allait avec... Il se demandait même s'il n'allait pas être malade en avion. L'idée lui montra l'ironie de toute sa vie. Il regardait la femme-lionne-pseudo-avocate, son regard était assez peu expressif mais il avait pris sa décision. Il plissa les yeux en entendant parler de camp d'entrainement et du Pérou.

(Hum... Je sens que je vais devoir travailler sur la problème du climat tropical... Ma peau prendra des couleurs comme ça...)

Il attrapa le stylo une fois qu'il fut posé sur la table, tirant le papier à lui... Là il hésita pour une raison toute autre. Il n'avait rien signé en un an... Son dernier acte libre avait été de signer ses aveux. Il souriait comme un possédé alors qu'il traçait maladroitement son nom.

« Isulv Keslov... » Et il signa contre toute attente par un étrange : « Varvulf. »

Il reposa le stylo sur la feuille qu'il fit glisser vers la femme, ne disant rien car il n'avait rien à dire de concret. Il regardait la femme maintenant, osant soutenir son regard de panthère. Elle pu voir dans son propre regard, une âme en cage, l'âme d'une bête, d'un être qui n'avait d'humain que la silhouette...

Arès

Arès
Dieu - Admin
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Isulv avait eut plusieurs temps d'arrêt et semblait réfléchir, surement aux paroles de Criss, elle avait essayé au maximum de lui en dire le plus possible sans pour autant être ridicule avec l'histoire des dieux réincarnés. Elle continuerait probablement de le renseigner dans l'avion s'il avait envie dans savoir plus. Au pire il aurait tous les renseignements qu'il veut en arrivant au sanctuaire d'Arès qui lui était en pleine reconstruction.

Il finit par signer et lui tendit les documents qu'elle mit soigneusement dans son attaché-case.
"Très bien, je m'occupe de ça au plus vite. J'ai pas envie de moisir dans ce pays ou il fait si froid... ça va mettre quelque jours à se débloquer le temps que je fasse jouer les relations d'Arès"

Elle avait lâché un petit indice à Isulv qui en penserait ce qu'il veut (Arès ?), une personne, une organisation secrète, une mafia !!!
Elle se releva de sa chaise et regarda le garde non loin de là pour lui faire signe qu’ils en avaient bientôt terminé.
"Très bien Isulv, on se revoit dans quelques jours pour partir d'ici"
Cristie se retourna et entama sa marche vers la porte qui la conduirait en dehors du pénitencier.


Voilà si tu as des questions, c'est maintenant sinon tu laisses partir Criss. Tu vas passer trois jours en prison le temps que les gens corrompus par Arès fassent le nécessaire pour ce transfert des plus étranges. Au bout de ce délai, un garde va venir te chercher et t'enchainer comme tu l'avais pré-senti. Puis il t'emmènera dans le parking ou t'attendra un camion spécial pour te conduire à l'aéroport. Là-bas t'attend Cristie toujours impeccable sur elle avec son tailleur d'avocate.Bien sûr, les gardes voient ton transfert comme une chose bizarre mais ils te narguent car la prison où tu vas est plus difficile et rude que celle ou tu es !

Isulv

Isulv

La remarque de Criss sur le climat de la Norvège le fit froncer les sourcils, non pas pour son contenu mais sur le fait que ça lui donner des indications sur le pays où il allait se rendre... La petite pointe sur le sujet d'Arès le fit réfléchir de plus belle.

(Hum... Arès... Ca me dit un truc... Bref... Elle va m'emmener dans une prison dans un pays au climat chaud voir tropical et ensuite au Pérou? J'aurais dû bosser plus les cours de géographie... C'est un pays Inca je crois ? Pfff... Pour ce que j'en ai à faire... Ce qui m'intrigue un peu plus c'est le terme camp d'entrainement... Pour qui, pour quoi faire ? Devenir militaire ou mercenaire ?)

Il ne répondit rien quand la femme fit mine de partir et la laissa se préparer sans la déranger. Il lui fit un signe de la tête pour lui souhaiter un bon retour mais ne dit rien de plus. Elle avait à peine quitté la pièce que le garde s'approchait de Keslov et se saisissait de la chaine de ces menottes. Il avait un sourire moitié pervers et moitié envieux.

« Sympa la gonzesse, je pensais pas que les pourritures dans ton genre recevaient de la visite et encore moins de bombes comme celle-là... Faudrait tu me la présentes... »

Sans douceur il le força à se lever et à retourner dans le couloir et vers le trou. Isulv suivait sans rien dire, prit dans ses pensées. Le garde lui donna un léger coup de matraque dans les côtes pour le réveiller, ayant l'effet escompté car le jeune gronda comme un animal et le fixa du coin de l'oeil. L'homme grimaça, serrant la garde de sa matraque qu'il pointa vers le visage du garçon, menaçant.

« Comme d'hab' tu as l'air d'être dans ton monde... Une bête... Déconne pas où je te rajoute un coquard et une côte fêlée. Tu vas finir chez les primates d'Amérique du Sud et je reverrai jamais ta sale gueule. » Il ricana avant d'ajouter « Sauf dans la rubrique nécrologique... »

Varvulf ne partageait en rien l'hilarité du garde, préférant l'ignorer. Il fut soulagé de rejoindre sa cellule d'isolation et sa solitude parmi les ténèbres.



********************* 3 jours plus tard... *********************
Après deux jours de plus au mitard, il avait rejoint les cellules usuelles et retrouvé son compagnon d'incarcération. Il apprit fort vite que la rumeur de son transfert avait fait trainée de poudre et personne n'osait plus se frotter à lui. Beaucoup le voyait déjà comme de la bouffe pour les vers. Puerto Rico... C'était pas le bagne mais une prison fédérale régie par les USA. Et la Colombie avec ses cartels de la drogue n'étaient pas loin.

Il avait donc passé son dernier jour à se laver, se raser et préparer ses maigres possessions pour son départ. Hélas, son arme faite maison avait été confisquée pour de bon. Il utilisa les quelques heures qui lui restaient pour faire une rapide recherche internet (sur l'un des rares pc disponibles) sur la prison de Guaynabo, découvrant l'emplacement géographique du Puerto Rico.

(L'équateur... Hey bin... Ca va faire du voyage tout ça...)

Il retourna à sa cellule quand il n'eut plus rien à faire. Bientôt son gardien ''préféré'' arriva, escorté d'un autre couillon. Il tendit les mains sans un mot, se laissant menotter et bientôt ses chevilles furent entravées, une chaîne complétant l'ensemble. Il avait reçu des vêtements carcéraux, marqués du dénominatif de la prison norvégienne mais il semblait faire fort peu de drame sur son style vestimentaire. Le garde le railla.

« Et bien voilà... Tu es toute belle comme ça... Tes bijoux te plaisent ? » Il tira sur la chaîne pour la tester et le forcer à venir plus prêt. « Ca te plait tant que ça d'être promené en laisse, clébard ? »

Indifférence...

« Même pas un petit mot pour tes potes de la prison ? Jayce du gang des 8 te passe ses meilleurs voeux de bonheur depuis l'infirmerie. » il cracha aux pieds du prisonnier. « Personne te manquera hein... T'inquiète pas, ici, tu ne manqueras à personne... Varvulf... »

(Il s'appelait Jayce ? Ah... Comme si un prédateur s'intéressait au nom de sa proie... Minable lui convenait mieux.)

La chaîne se tendit et le trio partit à travers les couloirs.



************************ Plus Tard ************************

Isulv était assit sur un banc de véhicule, la chaîne fixée à un grand crochet lui même ancré dans la carrosserie du transport pénitentiaire. Il n'avait pas vu le monde extérieur depuis un an... Il s'émerveilla presque de voir la route et le paysage défiler, regardant par les larges fenêtres en double vitrage renforcées par un grillage de métal. Le voyage sembla durer une éternité. Il avait un petit sac en toile avec son nom au marqueur noir inscrit dessus. Entravé comme il l'était, il pouvait à peine se gratter le menton... Le car s'arrêta devant le terminal 3 de l'aéroport et bientôt deux gardes en uniforme, portant des gilets pare-balles et flingue à la ceinture, l'encadrèrent et lui rendirent sa mobilité partielle. Personne ne fit aucun commentaire mais un gamin pointa Isulv du doigt en marmonnant alors qu'ils marchaient dans le terminal.

« Il a été michant le pas beau ? »

Sa mère l'attira à lui d'un geste saccadé et s'éloigna sans se retourner mais l'adolescent sentit le dédain et la crainte chez la femme. Il renifla, il avait un air patibulaire dans son attirail et les liens ne l'aider pas à passer inaperçu. Tous les regards étaient systématiquement braqués sur le trio. Son ''avocate'' attendait déjà au niveau des embarquements. D'autres paperasses furent signées et bientôt les deux gardiens se relaxèrent.

« Une fois embarqué, il est à vous... Faites qu'il ne s'éparpille pas dans la nature. Un policier fédéral américain devrait se situer dans l'avion en cas de besoin. »

Isulv salua la femme d'un signe de tête discret.

(Je doute qu'elle n'ai besoin de qui que ce soit dans sa vie... Surtout pas d'un gringo accroc de la gâchette.)

Il restait debout, insensible à ce monde qui tournait au ralenti autour de lui, depuis son arrivée. Il sentait la tension palpable mais n'en avait rien à faire...

Arès

Arès
Dieu - Admin
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Comme une bête en cage... Comme une bête...  Criss_11

Cela faisait plus d'une heure que Cristie attendait et voilà que son nouvel apprenti arrivait enchainé comme de la tête aux pieds avec des gardiens se faisaient un malin plaisir à le taquiner.

Le gardien donna la charge du détenu à l'avocate en lui disant qu'un fédéral était là au cas ou un problème survenait...
(T'inquiète mon gros. J'ai pas besoin d'un fédéral pour me protéger ou pour contenir ce gamin)

"Bon on avance. L'avion décolle dans 28 minutes"
Cristie passa la première. Elle savait que les deux lourdauds se fixeraient sur la silhouette de la guerrière d'Arès et ça les empêcheraient de poser des questions parfois embarrassante et qui éveilleraient des soupçons.
(Rincez-vous bien les yeux gros nazes. Dans dix minutes vous retournerez faire votre job dans votre pénitencier de merde et vous pourrez mater à nouveau le cul de vos prisonniers préférés...)

Les quatre personnes pénétrèrent dans l'avion après le passage obligatoire de la fouille.
"Par là Messieurs... Vers la première classe... Je n'aime pas voyager en seconde classe"

En fait Cristie s'en foutait royalement d'être en première ou seconde classe. L'avantage c'est que ça mettait en rogne les deux gardiens de prison de savoir qu'Isulv allait voyager dans le confort, mais surtout, ça leur premétrait de discuter plus tranquillement et à l'abri des oreilles indiscrètes... Si Isulv voulait parler bien sûr. Criss, à vrai dire, avait hâte d'arriver pour quitter ce costume et reprendre ses activités au royaume d'Arès.

Cristie donna les billets à l'hôtesse et celle-ci les conduisit à un box de quatre places pour eux deux seulement.

L'un des gardes dit au gamin.
"Profite bien de ce moment de luxure, car après tu vas moisir pendant huit ans dans un endroit où je ne voudrais même pas devenir maton !"


Voilà un dernier RP pour le vol et je fais un nouveau RP pour l'après atterrissage de l'avion dans la bonne partie.

Bon RP^^

Isulv

Isulv

Isulv observa le hall de l'aéroport avec un léger brin d'admiration. Il n'était jamais allé dans un tel endroit et la hauteur des plafonds le bluffait. Il cligna des yeux, devenant le gosse qu'il était pendant quelques minutes, mises à profit par la femme pour bidouiller de la paperasse une dernière fois. Il revint à la réalité et aux regards fixes des gens ''normaux'' qui avaient comme créés une zone de sécurité entre le quatuor et eux-même quand la voix ferme de Criss tonna, ordonnant la mise en branle du petit groupe de joyeux drilles. Il pencha la tête sur le côté, il se rappelait l'ostracisme social dont les gens tels que lui étaient la cible. Il haussa les épaules mais grimaça quand une envie de se gratter l'oreille le prit.

Il posa un instant son regard sur le postérieur de la sauvage qui s'éloignait et fronça les sourcils en imaginant des choses qu'il réprima fortement au plus profond de lui-même.

(Même pas en rêve, Isulv... Avec le bol que tu as, la première femme, fatale qui plus est, que tu rencontres est lesbienne... Ou pire... Gaulée comme elle est, elle doit pouvoir briser le poignet d'un de ces demeurés de garde rien quand leur serrant la main...)

Il fit une légère moue et sous la traction exercée par la chaîne, il se remit en route. Il fut étonné de remarquer que non seulement il existait deux types de placement appelés ''première classe'' et ''seconde classe'', comme un besoin existentiel des humains de se juger les uns les autres pensa-t-il, mais qu'il allait voyager dans la première catégorie.

(Sommes-nous des élites parce-que nous voyagerons en première ? J'espère qu'il va y avoir à manger... Il doit bien y avoir 5 heures de vol selon l'internet...)

Les gardiens firent des tronches de quinze mètres de long en apprenant que Varvulf allait voyager avec tout le confort (que ses menottes pouvaient lui octroyer) et l'un d'entre eux se permit même une dernière remarque cinglante à laquelle il répondit par une indifférence construite de toute pièce. Intérieurement il rêvait de briser la nuque de ce poulet exaspérant. Il s'installa là où on lui dit, face à l' ''avocate'' et côté hublot. Il put alors observer la piste de décollage et les agents d'entretien qui finissaient de charger les valises. Il pensa à son maigre bagage et se trouva pathétique. Il n'avait aucune pensée pour sa mère, après tout elle n'avait jamais répondu à ses courriers...

L'un des chiens de garde de la bête donna un jeu de clefs à Criss, la mettant en garde contre la dangerosité de celle-ci une dernière fois. Isulv était encore dans son monde, se fichant royalement des pantins l'entourant, il découvrait un monde nouveau... Il remarqua à peine qu'il avait été menotté au siège...


****************** 30 minutes plus tard... ******************


Le duo de cerbères était parti et l'avion s'était mis à vibrer alors qu'un concert de conseils en diverses langues incluant le norvégien avait prévenu du décollage imminent. Il entreprit d'attacher sa ceinture comme indiqué bien que ce ne fut pas une sinécure d'y arriver... Soupirant, il tenta de faire le vide dans sa tête au moment du décollage. Il ne vomit pas mais fut fortement secoué par la sensation de ne plus toucher le sol et de voir le monde d'en bas se réduire. Le premier survol des nuages, comme un troupeau de moutons cotonneux lui déclencha un léger sifflement admiratif et fit naître un sourire sur sa face.

Ils furent dérangés à un moment, par une femme brune habillée d'un tailleur et d'une jupe courte qui déclencha une fois encore un flot de pensées avides qu'il dû chasser une fois encore. Elle apporta un repas et du champagne. Au moment de manger, et malgré le regard effrayé de l'hôtesse de l'air quand il se saisit d'un couteau en plastique, il se sentit mal à l'aise. Attendant que le complet tailleur soit parti et le champagne servi, il demanda, de sa voix toujours aussi étrange et qui lui semblait si peu familière.

« Je... Fais quoi... Ensuite ? »

Et il se mura de nouveau dans le silence, il fixait la guerrière, son visage montrant une légère incompréhension alors que le vol poursuivait son cours. Il avait une intuition franche comme quoi tout restait à dire dans cette histoire de transfert et de camp d'entraînement.

Arès

Arès
Dieu - Admin
Dieu - Admin

Comme une bête en cage... Comme une bête...  Criss_11

Les deux gardiens de prison avaient enfin quitté l'avion il ne restait plus qu'Isulv et l'avocate. Un homme de la seconde classe passait de temps en temps devant la porte de la première classe.
(Hum... C'est certainement lui le fédéral. Il vient surement surveiller si Isulv se comporte bien.)

Lors du décollage, le garçon était crispé. Il devait probablement monter en avion pour la première fois. Mais une fois dans les airs, il se détendit à nouveau.
"Sympa cette journée... Tu fais même ton baptème de l'air ! "

Une magnifique et jeune femme, aux proportions des plus avantageuses, arriva à leur hauteur et se méfia dans un premier temps du jeune homme menotté. Elle se reprit et déposa les deux plateaux repas avec une bouteille de champagne.

" Bon appétit" dit-elle avec un sourire forcé avant de partir s'occuper des autres passagers.

« Je... Fais quoi... Ensuite ? »

"Pour le moment, on a rien d'autre à faire qu'attendre et d'arriver sur le continent américain... Profite du vol pour te relaxer et reprendre des forces en mangeant le contenu de ton plateau repas. Surtout pense bien que tu vas bientôt perdre ces chaines lorsqu'on arrivera. Vois les choses du bon coté, peut être que ton cosmos n'aurait jamais vu le jour si tu n'avais pas été en prison. Grâce à la faible explosion de celui-ci, tu vas maintenant faire partie d'une certaine élite de personnes...
Tu comprendras bientôt de quoi je veux parler"
dit Criss avec un léger et bref sourire.


Je conclue ici le recrutement, nous partons à présent vers le domaine d'Arès ICI

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