Le sang gicla.
Les éclaboussures du liquide carmin s'éparpillèrent sur le mur de la ruelle alors que le corps sans vie du gros homme joufflu s'effondrait lentement, quelques spasmes secouant encore de son corps alors que le sang continuait à jaillir à gros bouillons de son cou. Karas rengaina immédiatement son poignard courbe dans son étui caché sous sa tunique, ses yeux sombres scrutant l'obscurité où venait de s'engouffrer celle à qui il avait épargné la honte et la douleur d'un viol. Cela n'était pas dans ses habitudes de sauver comme ça les gens, mais il avait joint l'utile à l'agréable. Depuis qu'il était arrivé à Tuzla, tout lui semblait tellement différend du village dont il était originaire. D'ailleurs était-il bien de ce village, lui qui avait été trouvé...
Il se faufila, suivant les ombres de la nuit avant de s'asseoir sur une caisse en bois. Il avait été obligé de quitter son village après que la pègre de la cité ait mis sa tête à prix. Pour un adolescent, c'était une condition difficile. Mais lui, cela le réjouissait. Des hommes comme ces déchets ne méritaient pas sa considération, ils ne méritaient pas qu'il travaille pour eux et ils méritaient encore moins de vivre. Il avait tué deux hauts responsables avant de prendre la fuite. Maintenant qu'il n'avait plus asile nul part, il allait devoir repartir de zéro. Se trouver un abri pour commencer, car la pluie commençait à tomber. Une porte défoncée semblait indiquer un logement abandonné. Il s'y engouffra. Personne. Il se laissa tomber par terre, appuyant sa tête contre le mur. En y repensant un peu, le dernier meurtre qu'il venait de commettre était assez différent des autres. Certes depuis quelques mois il sentait qu'il devenait de plus en plus vif à brandir le poignard, à esquiver, mais il mettait ça sur l'habitude et sur l'instinct de survie. Mais ce soir, le coup avait été tellement rapide qu'il se rendit compte qu'il tenait le couteau en main une fois qu'il eut finit son mouvement. Une vitesse foudroyante.
(Ehehe...Je deviens un tueur de plus en plus efficace...De toutes façons la mort reste la plus sûre échappatoire à la misère qui nous entoure...Je vois mal ce qui pourrait nous aider...)
Scrutant toujours l'obscurité, Karas haussa légèrement un sourcil. Il ne saurait trop dire pourquoi mais il se sentait observé. Pourtant de toute évidence, la pièce poussiéreuse et en désordre était vide et il n'avait croisé personne dehors. Ce sentiment ne le quittant pas, cela commençait à l'agacer.
"Il y a quelqu'un ?...Montrez vous..."
Il faisait peut être erreur. Zut le sang avait coulé sur son bras...
Les éclaboussures du liquide carmin s'éparpillèrent sur le mur de la ruelle alors que le corps sans vie du gros homme joufflu s'effondrait lentement, quelques spasmes secouant encore de son corps alors que le sang continuait à jaillir à gros bouillons de son cou. Karas rengaina immédiatement son poignard courbe dans son étui caché sous sa tunique, ses yeux sombres scrutant l'obscurité où venait de s'engouffrer celle à qui il avait épargné la honte et la douleur d'un viol. Cela n'était pas dans ses habitudes de sauver comme ça les gens, mais il avait joint l'utile à l'agréable. Depuis qu'il était arrivé à Tuzla, tout lui semblait tellement différend du village dont il était originaire. D'ailleurs était-il bien de ce village, lui qui avait été trouvé...
Il se faufila, suivant les ombres de la nuit avant de s'asseoir sur une caisse en bois. Il avait été obligé de quitter son village après que la pègre de la cité ait mis sa tête à prix. Pour un adolescent, c'était une condition difficile. Mais lui, cela le réjouissait. Des hommes comme ces déchets ne méritaient pas sa considération, ils ne méritaient pas qu'il travaille pour eux et ils méritaient encore moins de vivre. Il avait tué deux hauts responsables avant de prendre la fuite. Maintenant qu'il n'avait plus asile nul part, il allait devoir repartir de zéro. Se trouver un abri pour commencer, car la pluie commençait à tomber. Une porte défoncée semblait indiquer un logement abandonné. Il s'y engouffra. Personne. Il se laissa tomber par terre, appuyant sa tête contre le mur. En y repensant un peu, le dernier meurtre qu'il venait de commettre était assez différent des autres. Certes depuis quelques mois il sentait qu'il devenait de plus en plus vif à brandir le poignard, à esquiver, mais il mettait ça sur l'habitude et sur l'instinct de survie. Mais ce soir, le coup avait été tellement rapide qu'il se rendit compte qu'il tenait le couteau en main une fois qu'il eut finit son mouvement. Une vitesse foudroyante.
(Ehehe...Je deviens un tueur de plus en plus efficace...De toutes façons la mort reste la plus sûre échappatoire à la misère qui nous entoure...Je vois mal ce qui pourrait nous aider...)
Scrutant toujours l'obscurité, Karas haussa légèrement un sourcil. Il ne saurait trop dire pourquoi mais il se sentait observé. Pourtant de toute évidence, la pièce poussiéreuse et en désordre était vide et il n'avait croisé personne dehors. Ce sentiment ne le quittant pas, cela commençait à l'agacer.
"Il y a quelqu'un ?...Montrez vous..."
Il faisait peut être erreur. Zut le sang avait coulé sur son bras...
Camp invité : Hadès