Le chemin qui lui restait à parcourir lui avait paru plus court, mais il lui avait fallu une journée entière de plus pour enfin arriver à destination. S’il avait su voler, il n’aurait pas eu autant de mal se disait-il. Mais il n’était qu’humain, et avait du passer par tous les chemins sinueux et escarpés que la montagne avait décidé de mettre entre lui et son objectif.
Il arriva à l’entrée du village, deux sensations le tiraillaient. La première bien sûr mêlait joie, fierté et ce rejouissement que l’on ressent lorsque l’on relève un défi. Gan lui avait demandé de retrouver le sanctuaire et il y était à présent. D’un autre côté, il n’avait fait aucune pause depuis qu’il était parti lors de la nuit précédente et après une vingtaine d’heure de randonnée sous le soleil méditerranéen, malgré l’excitation de son esprit trop impatient d’arriver enfin là ou tout commencerait, il avait conscience que son corps pleurait les longues heures passées à progresser dans la montagne. Il savait qu’à la moindre pause il aurait beaucoup de mal à repartir. Mieux valait qu’il attende de se trouver un endroit pour passer la nuit avant de songer à s’arrêter.
Alors qu’il s’avançait vers le village, un homme à la carrure imposante en sortit et s’approcha de lui. Il était vêtu d’un pantalon blanc maculé de poussière, de bottes en cuir tenues par des lanières qui lui grimpaient jusqu’en haut des mollets, une sorte de plastron métallique enfilé sur un haut verdâtre usé par le temps recouvrait son torse, sa tête était protégée par un casque du genre de ceux qui se portaient avant Jésus Christ, et enfin, le guerrier brandissait une lance d’au moins deux mètres dont la pointe brillait sous la lumière tamisée qui subsistait en ce début de soirée. L’homme semblait tout droit sorti d’un péplum se dit Edward en le regardant arriver.
Face à lui, il courba le dos pour le saluer affichant une certaine marque de respect. Et avant que l’homme ne prenne la parole, il le salua et lui demanda tout excité :
« Bonjour, euh… bonsoir. Vous parlez anglais ? Alors ? Vous êtes un chevalier d‘Athéna ? C‘est bien ça le sanctuaire ? J‘arrive tout droit du Japon, je suis bien content de l‘avoir enfin trouvé et...»
Le guerrier le coupa.
« Eh bien ! On peut dire que tu n‘as pas ta langue dans ta poche, si on nous envoie trop de gamins comme toi, le village caché ne vas pas le rester longtemps. Enfin, je devrais peut-être plutôt te remercier de m‘avoir évité d‘user ma salive dans les questions d‘usages. Un peu de changement ne fait pas de mal. Je suis un garde du sanctuaire, alors, dis-moi, quel est ton nom et qui t’envoie ?
- Je m’appelle Edward mais vous pouvez m’appeler Lee et c’est Gan qui m’envoie, il m’as dit que c’était le chevalier d’Or… euh… mince, comment a-t-il dit déjà ? Ah oui ! d'Orion. Et il m' à donné ça pour pouvoir passer, C'est pas grand chose mais j’espère que ça suffira.
Lee tendit au garde le drachme qui lui avait été remis au japon par son recruteur. Celui-ci qui avait déjà un sourire amusé sur les lèvres éclata d’un rire gras.
« T’as l’air un peu spécial mon garçon, Tu me semble avoir des tas de choses à découvrir et je suis sur que tu ne tarderas pas à tout apprendre. Tu peux garder la pièce, elle servait à authentifier que c’était bien Gan qui t’envoyait. Saches qu’en aucun cas l’entrée au sanctuaire ne peut être acheté et ce peu importe le prix qu‘on propose. Et malheur au garde qui se laisserait aller à la corruption. De toutes façons, seuls les plus dignes de confiance occupent un poste avec de telles responsabilités.
- Ah d’accord. Alors je peux entrer ? Vous savez ou je peut trouver Gan ? Et à qui je doit m’adresser pour savoir ou je dormirai ce soir ?
-Je le ferai prévenir de ton arrivée, ne t’en fais pas. Il s’occupera de tout. En attendant… »
Le garde tendit le bras vers le village en signe d’accueil.
« … Je te souhaite la bienvenue chez toi Lee. Tu peux entrer et commencer à visiter un peu si tu veux. Gan te retrouvera au village dés qu’il le pourra. À bientôt, et je te souhaite d’aller le plus loin possible dans la voie que tu as choisi.
- Ok, merci beaucoup et, à bientôt alors !
Répondit Lee avec un grand sourire contagieux.
Parcourant le village pendant que le ciel s’assombrissait, il croisait beaucoup d’hommes habillés comme le garde de l’entrée , il n’avait même pas demandé son nom, pensa-t-il, il le ferait plus tard. L’architecture des lieux correspondait à ce dont il avait rêvé la nuit précédente. On se serait cru dans un village grec vieux de plus de deux mille ans sauf que toutes les bâtisses était en bon état, comme si ici, le monde avait choisi d’arrêter de vieillir. Chaque construction avait son lot de colonnes, d’énormes pots en terre cuite trônait contre les murs des habitations, il n’y avait pas de lampadaires, mais des lampes à huile accrochées devant les maisons. Quelques Amphithéâtres, qui semblait avoir été moins épargnés par le temps avait vraisemblablement étés changés en espace d’entrainement au combat et les plus volontaires s’activaient encore au milieu sans égards pour la nuit qui s'avançait. Il avait croisé et aperçu bon nombre de ce qui semblait être des temples. Étaient-ils tous dédiés à Athéna se demandait-il. Il remarqua qu’il avait croisé peu de femmes sur ces terres, en faît, tous ceux qu’il avait croisé ou presque, avait une allure de soldat, ou martiale, quasiment tous respiraient une hygiène de vie irréprochable. Tous étaient physiquement plus impressionnants que lui. Si on lui avait dit qu’il était en fait dans la Sparte de l’antiquité, il y aurait presque cru. Mais même si dans l’ensemble, les gens semblaient un peu trop sérieux à son goût, il respiraient une certaine sérénité et c’était rassurant. Après tout que pouvait-t-il bien arriver dans un endroit si organisé ?
Décidant qu’il en avait vu assez pour la soirée Lee s’assit sur un banc de pierre sans considérer l’effort de volonté qu’il lui faudrait faire pour se relever une fois posé.
En face de lui, une série de temples reliés par un escalier serpentait le long d’une parois montagneuse, au sommet, l’immense statue d’une femme casquée veillait sur le sanctuaire.
« Athéna, je suppose ? ...Enchanté, moi c’est Lee ! Je vais bosser pour toi maintenant. Et crois-moi, je ne vais pas te décevoir.»
Lee la fixa quelques instants, puis ne pouvant plus repousser les limites du sommeil. Il s’assoupit.
Il arriva à l’entrée du village, deux sensations le tiraillaient. La première bien sûr mêlait joie, fierté et ce rejouissement que l’on ressent lorsque l’on relève un défi. Gan lui avait demandé de retrouver le sanctuaire et il y était à présent. D’un autre côté, il n’avait fait aucune pause depuis qu’il était parti lors de la nuit précédente et après une vingtaine d’heure de randonnée sous le soleil méditerranéen, malgré l’excitation de son esprit trop impatient d’arriver enfin là ou tout commencerait, il avait conscience que son corps pleurait les longues heures passées à progresser dans la montagne. Il savait qu’à la moindre pause il aurait beaucoup de mal à repartir. Mieux valait qu’il attende de se trouver un endroit pour passer la nuit avant de songer à s’arrêter.
Alors qu’il s’avançait vers le village, un homme à la carrure imposante en sortit et s’approcha de lui. Il était vêtu d’un pantalon blanc maculé de poussière, de bottes en cuir tenues par des lanières qui lui grimpaient jusqu’en haut des mollets, une sorte de plastron métallique enfilé sur un haut verdâtre usé par le temps recouvrait son torse, sa tête était protégée par un casque du genre de ceux qui se portaient avant Jésus Christ, et enfin, le guerrier brandissait une lance d’au moins deux mètres dont la pointe brillait sous la lumière tamisée qui subsistait en ce début de soirée. L’homme semblait tout droit sorti d’un péplum se dit Edward en le regardant arriver.
Face à lui, il courba le dos pour le saluer affichant une certaine marque de respect. Et avant que l’homme ne prenne la parole, il le salua et lui demanda tout excité :
« Bonjour, euh… bonsoir. Vous parlez anglais ? Alors ? Vous êtes un chevalier d‘Athéna ? C‘est bien ça le sanctuaire ? J‘arrive tout droit du Japon, je suis bien content de l‘avoir enfin trouvé et...»
Le guerrier le coupa.
« Eh bien ! On peut dire que tu n‘as pas ta langue dans ta poche, si on nous envoie trop de gamins comme toi, le village caché ne vas pas le rester longtemps. Enfin, je devrais peut-être plutôt te remercier de m‘avoir évité d‘user ma salive dans les questions d‘usages. Un peu de changement ne fait pas de mal. Je suis un garde du sanctuaire, alors, dis-moi, quel est ton nom et qui t’envoie ?
- Je m’appelle Edward mais vous pouvez m’appeler Lee et c’est Gan qui m’envoie, il m’as dit que c’était le chevalier d’Or… euh… mince, comment a-t-il dit déjà ? Ah oui ! d'Orion. Et il m' à donné ça pour pouvoir passer, C'est pas grand chose mais j’espère que ça suffira.
Lee tendit au garde le drachme qui lui avait été remis au japon par son recruteur. Celui-ci qui avait déjà un sourire amusé sur les lèvres éclata d’un rire gras.
« T’as l’air un peu spécial mon garçon, Tu me semble avoir des tas de choses à découvrir et je suis sur que tu ne tarderas pas à tout apprendre. Tu peux garder la pièce, elle servait à authentifier que c’était bien Gan qui t’envoyait. Saches qu’en aucun cas l’entrée au sanctuaire ne peut être acheté et ce peu importe le prix qu‘on propose. Et malheur au garde qui se laisserait aller à la corruption. De toutes façons, seuls les plus dignes de confiance occupent un poste avec de telles responsabilités.
- Ah d’accord. Alors je peux entrer ? Vous savez ou je peut trouver Gan ? Et à qui je doit m’adresser pour savoir ou je dormirai ce soir ?
-Je le ferai prévenir de ton arrivée, ne t’en fais pas. Il s’occupera de tout. En attendant… »
Le garde tendit le bras vers le village en signe d’accueil.
« … Je te souhaite la bienvenue chez toi Lee. Tu peux entrer et commencer à visiter un peu si tu veux. Gan te retrouvera au village dés qu’il le pourra. À bientôt, et je te souhaite d’aller le plus loin possible dans la voie que tu as choisi.
- Ok, merci beaucoup et, à bientôt alors !
Répondit Lee avec un grand sourire contagieux.
Parcourant le village pendant que le ciel s’assombrissait, il croisait beaucoup d’hommes habillés comme le garde de l’entrée , il n’avait même pas demandé son nom, pensa-t-il, il le ferait plus tard. L’architecture des lieux correspondait à ce dont il avait rêvé la nuit précédente. On se serait cru dans un village grec vieux de plus de deux mille ans sauf que toutes les bâtisses était en bon état, comme si ici, le monde avait choisi d’arrêter de vieillir. Chaque construction avait son lot de colonnes, d’énormes pots en terre cuite trônait contre les murs des habitations, il n’y avait pas de lampadaires, mais des lampes à huile accrochées devant les maisons. Quelques Amphithéâtres, qui semblait avoir été moins épargnés par le temps avait vraisemblablement étés changés en espace d’entrainement au combat et les plus volontaires s’activaient encore au milieu sans égards pour la nuit qui s'avançait. Il avait croisé et aperçu bon nombre de ce qui semblait être des temples. Étaient-ils tous dédiés à Athéna se demandait-il. Il remarqua qu’il avait croisé peu de femmes sur ces terres, en faît, tous ceux qu’il avait croisé ou presque, avait une allure de soldat, ou martiale, quasiment tous respiraient une hygiène de vie irréprochable. Tous étaient physiquement plus impressionnants que lui. Si on lui avait dit qu’il était en fait dans la Sparte de l’antiquité, il y aurait presque cru. Mais même si dans l’ensemble, les gens semblaient un peu trop sérieux à son goût, il respiraient une certaine sérénité et c’était rassurant. Après tout que pouvait-t-il bien arriver dans un endroit si organisé ?
Décidant qu’il en avait vu assez pour la soirée Lee s’assit sur un banc de pierre sans considérer l’effort de volonté qu’il lui faudrait faire pour se relever une fois posé.
En face de lui, une série de temples reliés par un escalier serpentait le long d’une parois montagneuse, au sommet, l’immense statue d’une femme casquée veillait sur le sanctuaire.
« Athéna, je suppose ? ...Enchanté, moi c’est Lee ! Je vais bosser pour toi maintenant. Et crois-moi, je ne vais pas te décevoir.»
Lee la fixa quelques instants, puis ne pouvant plus repousser les limites du sommeil. Il s’assoupit.