Eilam quitta la l'habitation du vieillard deux semaines après avoir retrouvé sa sœur. Celle-ci se trouvait à une journée au Nord-Est de Ioannina, dont hélas je jeune homme ne gardait aucun souvenir, et celui-ci se mit à marcher, tranquillement, dans la direction d'Athènes, espérant y trouver quelque chose.
Il profita de ces deux semaines pour se reposer, dans la cabane du défunt vieillard, car l'effort qu'il avait fourni l'avait laissé sans force, épuisé. Après cela, il eut besoin de s'habituer à la présence de sa cadette qui persistait dans un mutisme glacial, mis à part quelques moments où il entendait ses pensées noires. Apparemment, l'errance de son âme n'avait pas dû être des plus drôles. Au fil des jours, il sentait cette âme se faire de plus en plus éloignée de la sienne, et s'ancrer dans son inconscient, où elle dit vouloir dormir. Le jeune homme lui jura de lui trouver un corps, où elle pourrait vivre elle aussi, et il s'y emploierait de toutes ses forces. Et, parfois, quand il faisait sombre dehors et que le tonnerre grondait, elle lui racontait ce qu'elle avait vu chez les Parques, vivant cachée, sûre que les trois entités mythiques l'avaient remarquée, mais là laissaient là pour une raison qu'elle ignorait. La cadette racontait les destins qu'elle avait vu, fauchés injustement, souvent à cause des haines que les humains ses portent entre eux, et l'utilisation pervertie qu'ils font de toute nouvelle invention.
Eilam, à son tour, racontait ses cinq années passées avec le vieillard, son comportement odieux, mais, au moins, il connaissait l'existence des dieux, et il voulait les rejoindre. Il trouvait trop vaniteux de décider soi-même que l'on est à la hauteur pour faire partie des guerriers d'une divinité, ou de choisir quelle dieu servir, même si, au fond de son cœur, il avait une petite préférence. Alors, au bout de deux semaines, il se mit en marche, au hasard au début, se laissant guider par le peu de son cosmos qu'il connaissait, et se disait que, s'il était digne de revêtir une armure, quelque chose le lui montrerait, et il n'aurait qu'à saisir sa chance, s'il en est capable; puis, après quelques jours de route, il prit la décision de diriger ses pas vers la capitale.
Il profita de ces deux semaines pour se reposer, dans la cabane du défunt vieillard, car l'effort qu'il avait fourni l'avait laissé sans force, épuisé. Après cela, il eut besoin de s'habituer à la présence de sa cadette qui persistait dans un mutisme glacial, mis à part quelques moments où il entendait ses pensées noires. Apparemment, l'errance de son âme n'avait pas dû être des plus drôles. Au fil des jours, il sentait cette âme se faire de plus en plus éloignée de la sienne, et s'ancrer dans son inconscient, où elle dit vouloir dormir. Le jeune homme lui jura de lui trouver un corps, où elle pourrait vivre elle aussi, et il s'y emploierait de toutes ses forces. Et, parfois, quand il faisait sombre dehors et que le tonnerre grondait, elle lui racontait ce qu'elle avait vu chez les Parques, vivant cachée, sûre que les trois entités mythiques l'avaient remarquée, mais là laissaient là pour une raison qu'elle ignorait. La cadette racontait les destins qu'elle avait vu, fauchés injustement, souvent à cause des haines que les humains ses portent entre eux, et l'utilisation pervertie qu'ils font de toute nouvelle invention.
Eilam, à son tour, racontait ses cinq années passées avec le vieillard, son comportement odieux, mais, au moins, il connaissait l'existence des dieux, et il voulait les rejoindre. Il trouvait trop vaniteux de décider soi-même que l'on est à la hauteur pour faire partie des guerriers d'une divinité, ou de choisir quelle dieu servir, même si, au fond de son cœur, il avait une petite préférence. Alors, au bout de deux semaines, il se mit en marche, au hasard au début, se laissant guider par le peu de son cosmos qu'il connaissait, et se disait que, s'il était digne de revêtir une armure, quelque chose le lui montrerait, et il n'aurait qu'à saisir sa chance, s'il en est capable; puis, après quelques jours de route, il prit la décision de diriger ses pas vers la capitale.